#11 – Tumbak @Sulawesi

#11 – Tumbak @Sulawesi

Dormir dans une maison sur pilotis au milieu de la mer à l’autre bout du monde : C’est fait !

Après une nuit courte dans le ferry, nous trouvons un chauffeur à Gorontalo pour nous emmener à Tumbak. Le chauffeur nous indique 5h. Ok parfait ! Fastoche le trajet !
On prévient Yoan (notre Guest à Tumbak) qu’on arrivera vers 11h du matin. Il nous répond : “ok, je vous attend pour la fin d’aprem….”
Hmmm bizarre…
Eh bien, c’était le trajet de l’enfer ! Une route toute cabossée, pas de clim, 1h de queue pour prendre de l’essence, et le chauffeur ne savait pas du tout, où était Tumbak !
Il avançait en demandant tous les 100m aux passants croisés sur la route si on était dans la bonne direction.
Tout le monde nous regardait dépité, ils n’avaient jamais entendu parler de Tumbak…
Mais on continuait d’avancer…. au bout de 8h de route, on commençait à vraiment s’inquiéter lorsque qu’un passant a eu tellement de peine pour nous qu’il a proposé de monter dans la voiture avec nous pour indiquer le chemin au chauffeur. Trop sympa ! Il a fait 2h de route pour nous emmener et 2h de retour !

On est bien arrivé, à 17h !

Arrivée à Tumbak, un mignon petit village de pécheurs de 1500 habitants. Construit sur un banc de sable entre la mer et la mangrove, le village de Tumbak c’est une route centrale et des petites maisons colorées sur pilotis le long de cette route.
Une de ces maisons est notre point de rdv “Tumbak Island cottage”.
Yoan nous attend pour nous accompagner en pirogue aux bungalows.

Yoan a construit 3 bungalows en bois sur pilotis au milieu du lagon pour faire découvrir les îlots et les magnifiques fonds sous marins de cette jolie région, encore inconnue des touristes, et des locaux !!

Yoan est un français qui s’est installé à Tumbak, il y a 10 ans, alors qu’il travaillait dans une ONG de protection du corail.
Il est tombé amoureux de la région de Tumbak et de l’une de ses habitante !
La maison de pêcheur qui est le point de rdv est la maison de ses beaux parents.
Toute sa belle famille est d’ailleurs mise à contribution dans ce beau projet. Le beau-père conduit la pirogue, et la belle mère prépare les 3 repas quotidiens apportés en pirogue aux bungalows 3 fois par jour.
Après 10 minutes de pirogue, on arrive aux bungalows.

A peine installés, on voit un poisson clown passé au milieu des coraux dans l’eau cristalline sous les bungalow. Même pas besoin de se baigner !

Le soir, pas un bruit. Bercés par les vagues et éclairés par les étoiles et le plancton phosphorescent ! Que du bonheur !
On est réveillé le matin par les pécheurs, avec le volcan Soputan en activité en toile de fond.

Nous y resterons 3 jours… Et pas le temps de s’ennuyer !

Sorties snorkeling en partant directement du bungalow ou sur les ilots à proximité (murènes, rascasses, poissons clown, poissons papillons, hippocampes, et autres espèces étonnantes). Malgré la pêche à la bombe pratiqué par les Bajaux, les coraux sont dans un état exceptionnel. D’après Yoan et ses clients, parmis les plus beaux coraux d’Indonésie !

Suivi d’un debrief à terre pour retrouver les espèces et en savoir un peu plus…

Balade sur la belle longue plage propre de Tumbak en face des bungalows, et sur un îlot au large.

Discussions autour d’une tasse de thé avec la famille suisse francophone installé dans le bungalow à côté ! Et pour le plus grand bonheur des enfants, les moments partagés avec Isis, 7 ans.

Avant de reprendre la route, immersion au contact des habitants sympathiques dans le village de Tumbak. Impossible de passer inaperçus !!

Nos bons plans en famille :

Hébergement : Tumbak Island Cottages (https://tumbak-island-cottages.jimdo.com).

#10 – Iles Togians @Sulawesi

#10 – Iles Togians @Sulawesi

Nous venons de passer une semaine sur l’île de Malenge dans les Togians. Pas d’internet, pas de téléphone. Déconnectés totalement, ça ressource !!

C’est une expédition d’accéder à l’archipel des Togians sans prendre l’avion. On le lit souvent pour accéder au pays Toraja, mais c’est sans commune mesure avec l’accès aux iles togians.

Après nos 13h+6h de voiture depuis le pays Toraja, nous avons enchainé avec 1h30 de speedboat (initialement 8h en ferry). Dans cette boîte à sardine d’une trentaine de passagers, les enfants ont été dorlotés par les locaux.

Nous avons ensuite trouvé une pirogue de pêcheur pour nous accompagner à notre hôtel sur l’île de Malenge.

2h30 avec un moteur qui faisait un bruit de tondeuse assourdissant ! Le niveau sonore était un vrai supplice pour Elo, mais n’a pas empêché Gaston de caler une sieste.

Mais quels paysages en naviguant au travers de ces îlots quasi vierges et parsemés de villages sur pilotis !

On voyait s’approcher un énorme grain alors que nous étions en plein milieu de l’eau, sur une coquille de noix, avec les 3 enfants et tous nos sacs… on ne faisait pas du tout les fiers, et le regard soucieux du capitaine vers les nuages, a achevé de nous inquiéter !

Arrivée sains et saufs à notre hôtel : le Sandy Bay Resort.

Mer translucide, plage de sable blanc bordée de cocotiers. Le cliché des photos qui vendent du rêve.

Le système de reservation est un peu complexe pour les hôtels ! C’est Eddy du Marina cottages à Ampana (sur le continent) qui se charge des demandes de booking sur l’ile de Malenge, et ensuite une photocopie des réservations navigue avec les pêcheurs. Dans notre cas la dernière mise à jour datait d’un mois !

Au programme, snorkeling, lecture, hamac, et balades.

Pas besoin d’aller bien loin pour en prendre plein la vue en snorkeling.

Juste devant la plage de l’hôtel, on a pu voir : hippocampes, bébés requins à pointe noire, poissons ballons, barracudas, ptites raies, grands poissons aiguille, et vincent a pu croiser un gros napoléon.

Et pour le grand bonheur de Gaston des tas de Bernard l’hermite . A la tombée de la nuit, chasse aux crabes au programme, dont les crabes des cocotiers.

Les enfants ont passé leur sejour avec les 4 enfants de la famille : Oula, Ele, Apang et Kia. Ils se sont éclatés, et nous reposés !!

Jeanne et Josephine se sont régalées à plonger en apnée au contact des enfants de la famille du resort qui sont nés avec des branchies. Gaston quand à lui est frustré avec ses brassards et nous demande d’apprendre à nager.

L’une des grandes particularité des Togians est d’être le seul endroit d’Indonésie ou l’on trouve les 3 grands types de récifs : atolls, barrière de corail et récifs frangeants. Le tout avec 600 espèces de poissons et 500 espèces de mollusques.

Notre déception a quand même été de constater que malgré le caractère isolé de ces iles aux paysages paradisiaques, on retrouve dans l’eau, et on ramasse sur les plages, de nombreux déchets provenant soit des nomades, soit de la côte située à 100km en face. Définitivement et ce depuis le debut du voyage, la gestion des déchets et le recyclage constitue un enjeu majeur en indonesie.

Nous avons pu faire plusieurs excursions avec l’hôtel, toujours accompagnés des copains. Ils ne pouvaient pas se quitter !

Entre autre, une sortie à Jelly fish lake, un lac de méduses non urticantes (apparemment l’un des trois seuls endroits dans le monde). Sensation étonnante  de se baigner aux milieu de milliers  de boules gélatineuses !

Snorkeling aux reef 1 et 5 (spots de plongée). Tombants magnifiques mais déçus de ne pas avoir croisé davantage de grosses bêtes. Vu la taille des bestioles que ramènent les pêcheurs, elles sont pourtant bien présentes.

Visite d’un village de nomades bajau (gitans et plongeurs des mers) avec une passerelle scabreuse, longue d’un kilomètre au dessus de l’eau.

Nous avions initialement prévu de rester 3 nuits. Nous y serons restés 7 nuits : les copains, la mer à 30 degres, les beaux poissons, et l’espoir de voir d’autres espèces étonnantes.

On sera resté coupé du monde extérieur pour une parenthèse de repos et de tranquillité, rythmée de rencontres entre les arrivées et les départs surprises (néerlandais, brésiliens, anglais, français, allemands,…). Il nous aura fallu de la détermination pour en repartir, sauf pour Elo qui sera contente de quitter le sable et l’eau salée…

Les enfants garderont en memoire tous ces bons moments passés avec Ula, Apang, Elle, Kia et Otto.

Même le travail se faisait en groupe !

On quitte les Togian avec 13h de ferry de nuit pour rejoindre la côte le lendemain à 5h du matin, suivi de 10h de voiture pour rejoindre notre prochaine étape, Tumbak.

Nos bons plans en famille :

Hébergement : Sandy Bay, tenu par une famille du cru, qui connait tous les secrets des environs. Seul Aspan parle anglais. Il nous a accompagné pour la plupart des sorties.

L’avantage par rapport au Sera Beach est d’avoir un accès direct à la plage sans un mur en béton pour les enfants, les fonds sont davantage diversifiés, et il y a une réelle tranquillité sans la densité de touristes. Si besoin le Sera beach est accessible à pied ou à la nage depuis le Sandy Bay en 5 à 10 min, ainsi que Sifa, un centre de plongée.

#9 – En route vers les iles Togian @Sulawesi

#9 – En route vers les iles Togian @Sulawesi

Arrivé à sulawesi centre après le pays Toraja avec un tarif de 400 km en 13h pour atteindre Tentena ! On est dans la moyenne étalon du 35km/h sur les routes à Sulawesi. Google maps nous avait indiqué 3h30 😳
Puis le lendemain 6h de Tentena à Ampana pour prendre le ferry.
C’est le prix à payer pour atteindre des iles reculées qui nous font rêver : Les iles Togian !!!

On peut lire qu’en indonesie les routes sont dangereuses, notre retour d’experience après une cinquantaines d’heures entre les iles de bali et sulawesi est tout autre.
Les routes certes ne sont pas en bon état (qui nous a valu une crevaison sur la route de tentena), mais les indonésiens roulent prudemment, préviennent au moyen du klaxon de leur passage, et remercient systématiquement les gestes de courtoisies. Des stages en indonesie pour les professionnels français de la route en France seraient les bienvenus.

Le plus grand danger vient peut être de la nature, comme lors de notre passage ou un arbre s’était affalé en travers du seul axe routier de la region.
En 20 min l’arbre a été ratiboisé a la machette. L’avantage d’avoir toujours du monde volontaire équipés de sabres a la taille dans ces zones rurales.

Les voitures et surtout les motos sont choyées, et lavées probablement à minima toutes les semaines. Aucun accident observé – Jakarta et Surabaya sont certainement bien différentes compte tenu de leur densité.

Sulawesi centre est une zone qui longtemps a été délaissée par les touristes compte tenu de leur conflits religieux tumultueux. Comme l’indique Lonely planet, cette region a un énorme potentiel, restant a défricher en ajoutant des structures d’accueil. Les paysages traversés étaient d’une beauté exceptionnelle à l’état brut.

Notre passage a été court avec 2 nuits passées à 20 min de Tentena, au Siuri Cottages. En bord de lac les pieds dans l’eau avec une eau cristalline et plage de sable.
Puis une nuit à Ampana, au Marina cottages.

Tentena est réputée pour ses mets originaux à base de chauve souris, ou de chien.
Nous n’avons pas testé, nous avons préféré découvrir la cascade de Saluepa, principal attrait touristique de la région après le lac.

#8 – Pays Toraja @Sulawesi

#8 – Pays Toraja @Sulawesi

Immersion de 4 jours pleins dans les contrées d’un peuple de caractère, fier de perpétuer leur traditions qui peuvent paraitre certes barbares au premier abord. Rantepao, chef lieu du pays Toraja, se situe sur les hauts plateau de Sulawesi Sud.

Le pays Toraja est connu pour ses maisons en forme de bateau, et ses cérémonies funéraires qui durent en moyenne 4 jours :
– Jour 1 : Accueil des invités et danses traditionnelles
– Jour 2 : Sacrifice des cochons
– Jour 3 : Sacrifice des buffles
– Jour 4 : Accompagnement des défunts jusqu’à leur lieu de repos, qui est soit une maison tombeau, soit un caveau creusé manuellement dans la roche (Stone Grave). A titre d’exemple, un caveau creusé de 4m de large et 2,5m de haut permettant d’y loger entre 6 et 7 cercueils, prend entre 7 et 9 mois à creuser à 4 personnes, et coute 100 Millions de roupies (6500€), une somme considérable.

L’accompagnement des défunts prend une place considérable et rythme la vie active des ces peuples qui vivent en tribu.

Les sacrifices sont nécessaires pour accompagner l’âme du défunt jusqu’au paradis et éviter de causer le malheur aux autres membres de la famille.

Le nombre est dépendant du rang social et des moyens collectés.
A minima 1 cochon, et au maximum 24 buffles selon les traditions. Certains nobles vont aujourd’hui jusqu’à 80 buffles.
Les bébés, quant à eux, sont enterrés dans le tronc des arbres lactés, qui en grandissant permettront de les élever jusqu’au paradis.

Le nombre d’invités et le nombre de buffles sacrifiés détermine la grandeur de la cérémonie. Les cornes de buffles sont ensuite suspendus fièrement à l’entrée des maisons traditionnelles.

Dans le cas ou les moyens suffisants ne sont pas réunis pour organiser à sa juste valeur la cérémonie, le corps du défunt est gardé dans la maison familiale le temps nécessaire en injectant environ 3L de formol. Certains corps peuvent rester une dizaine d’années au domicile et honoré tous les jours jusqu’à la cérémonie.

Autant vous dire que l’on a croisé des buffles à tous les coins de rues. D’après notre guide il y en aurait environ 100 Millions au Pays Toraja.

Ces animaux, autrefois utilisés dans les champs, n’ont plus d’utilité pour assister la main d’oeuvre, mais symbolise socialement la richesse et le pouvoir. Les familles investissent et prennent le plus grand soin de ses animaux qui fait partie de leur quotidien.

Face à de tels besoins, une économie s’est développée et nous avons eu l’occasion de visiter le marché aux buffles (et cochons) qui a pour seul vocation de répondre à la demande des cérémonies funéraires. Pour donner un ordre d’idée, 1 cochon coûte entre 2,5 et 3 millions de roupies. Les Buffles Albino les plus recherchés et réserves à la « noblesse » coute 200 Millions (si petit) à 500 Millions (à l’âge adulte bien gros).

D’une pierre deux coups, nous en avons profiter pour faire le marché adjacent, qui visiblement ne voit pas beaucoup de touristes passer.

Sur 4 jours, nous en avons passé 2 avec un guide, Hendrik.
Il nous a entre autre accompagné dans une très grande cérémonie funéraire. Nous y étions le 2ème jour, donc lors des sacrifices de cochons. Nous étions placés dans un des box construits pour l’occasion pour accueillir tous les invités qui souhaitent assister à cette cérémonie. Nous y avons été accueillis avec thé, café et sucreries.

Pour assister à une cérémonie, les locaux doivent venir avec un présent, rigoureusement répertorié dans un registre à l’entrée. Les touristes viennent avec une cartouche de cigarettes.

Nous étions installés de manière à ne pas voir les sacrifices de cochons, ayant très peur de la réaction des enfants. On ne voyait rien, mais finalement on entendait les hurlements du cochon qui se faisait égorger. Elodie essayais de raconter des salades aux enfants en leur expliquant que c’était des personnes qui chantaient bizarrement, mais au final, ils ont bien compris. Et à mon grand étonnement ils n’ont été ni choqués ni perturbés les jours suivants.

Hendrick nous a ensuite accompagné dans différents lieux :
– Lemo, falaise criblée de tombeau dans la roche, fermés à clés étant donné que les défunts emportent tous les objets leur appartenant. Une statue (tau tau) a leur effigie est réalisée en bois et ornent les balcons.
– Kete Kesu, village et visite des maisons traditionnelles construites selon les traditions avec un toit en bambou. L’enchevêtrement des demis rondins de bambou est identique au système de tuiles que l’on connait, notamment en Provence.
– Sangkonbong, village de fabrication des tissus
– Batu Tumonga, sommet de la région avec une vue dominante.
– Borie, village qui a la particularité de concentrer un grand nombre de megalytes. Menhir d’ornement taillée à la main à la grandeur de la taille de la cérémonie. Ces menhir sont déplacés à la force humaine jusqu’au domicile familial.

Notre chauffeur Otto, avait le mariage de sa nièce à 12h. Nous sommes passé vers 16h en pensant que la fête commençait a prendre des tours. Hélas les festivités étaient terminées à 14h ;o( Néanmoins Otto et sa famille ont insisté pour que l’on reste prendre un café. Gaston a fait honneur en s’enfilant 4 ou 5 brochettes de satay.
Au travers de nous balades en pays Toraja, nous en avons profité pour observer le travail fascinant et de longue haleine dans les rizières.

Nos bons plans en famille :
– Hébergement : Nous étions installé à l’hôtel Torsina, a 5 min de tuk tuk du centre de Rantepao. L’hôtel est légèrement vétuste, et constitue à notre sens l’un des meilleur compromis dans la région en famille entre localisation, prix, et service. Toute l’équipe s’est occupé de nos enfants, pour notre plus grand bonheur, en les coiffant ou en dessinant avec eux des buffles et maisons Toraja.
– Hendrick le guide. Excellent guide, très sympa que l’on recommande (hendrikpangalinan@gmail.com)
– Restaurant Sallebay U, perdu dans les montagnes face à des champs de rizière
– Laundry / Travelwesi, service de laverie au top de grande qualité, tenu par une famille très sympathique, et très bon marché (7000 Rp / Kg). Adresse un peu cachée dans une perpendiculaire au 2e Café Arras le plus au nord (1ere ruelle à droite, puis à 50 m)
– Warung WMKB Cafe, sur le trajet vers le village toraja Buntu Pune hors des sentiers battus (20 min de l’hôtel).

#D – Les Ptits Reporters – Jeanne – Visite d’une maison sur pilotis

#D – Les Ptits Reporters – Jeanne – Visite d’une maison sur pilotis

On a été invité dans une maison au milieu de l’eau.
On a mangé des bananes frites. C’est une dame, trop gentille, qui nous a préparé à manger, dans une jolie robe jaune.
Elle était assise par terre. Elle a mis de la farine sur les bananes et les a fait cuire dans l’huile.
Et nous aussi on a mangé assis par terre. Ils ont mangé avec nous. Ils sont 5 à dormir dans la maison.
Ils se lavent avec l’eau de la rivière. La rivière c’est aussi leurs toilettes.
Ils mangent que des poissons qu’ils pêchent dans la rivière.
Les enfants vont à l’école en pirogue
Les gens étaient très gentils avec nous.
Il y avait des fleurs au milieu de l’eau.