Après notre chasse au léopard à Wilpattu (On en aura quand même vu 2 ! Bon, furtivement et de loin, mais quand même !), direction le triangle culturel délimité entre les villes de Anuradhapura, Polonnaruwa et Kandy, et qui comprend également Dambulla et Sigiriya. Nous n’avons retenu que 2 de ces 5 sites sur les recommandations locales et celle de Caro (sœur de vince), compte tenu de notre temps limité, et des enfants qui ne sont pas passionnés par les temples et les ruines…

Polonnaruwa, classé au patrimoine de l’Unesco, est l’ancienne capitale du royaume du Sri Lanka.

On trouve une guesthouse bien située et très agréable près de l’entrée des ruines (Thisara Guest House), trouvée dans le routard. Rapport qualité prix imbattable.

Ancienne cité en pleine nature entre rizières et forêt, ceinturé par un canal, les ruines sont très étendues (122 ha) et encore bien conservées.
On y trouve même de gros lézards…

La plupart des visiteurs loue des vélos pour parcourir cette vaste citée, nous avons opté pour la voiture compte tenu de notre tribu et de la chaleur !
La majorité des monuments sont à vocation religieuse, et le style architectural est marqué par l’influence hindoue.

Nous avons commencé par le musée, afin de s’imprégner des lieux et surtout intéresser les enfants à ce type de visite. On y trouve des maquettes leur permettant de visualiser les monuments de l’époque. Du coup, les enfants étaient super impatients de voir les monuments en vrai. Parfait !

Temples, pagodes, stupas, bouddhas, il y a de quoi y passer plusieurs jours, on s’est concentré sur les monuments majeurs.

Le monument en meilleur état de conservation est le Gal Vihariya qui fait la célébrité de Polonnaruwa : 3 grands bouddhas sculptés dans une paroi rocheuse. Le premier assis en méditation, le deuxième debout les bras repliés sur la poitrine, et enfin le troisième couché avec les pieds décalés (les pieds décalés signifie qu’il est mort, les pieds alignés signifie qu’il dort). Depuis qu’on a vu l’impressionnant Buddha couché de Bangkok, les enfants sont passionnés par les Buddha couchés…

Les singes, en grand nombre, veillent sur ce temple.

Un sympathique moment en famille qui aura duré la demi-journée, permettant de les éveiller à l’intérêt culturel. Il a fallu quand même glisser quelques jeux comme trouver le lion ou le dragon.

Le lendemain nous sommes partis à Sigiriya, classé également au patrimoine de l’Unesco.

La route entre Polonnaruwa et Sigiriya est au carrefour de 3 parcs de nationaux dans lesquels on peut y croiser des éléphants sauvages. On hésite à s’arrêter pour faire un safari dans un des parcs. On est en train d’en parler, quand, depuis la route, on découvre l’ambiance du parc, avec un éléphant et 15 jeeps autour ! Sans nous…

On continue donc notre route sur laquelle de nombreux panneaux nous indiquent de faire attention aux éléphants qui traversent, et coup de bol, on tombe nez à nez avec un gros éléphant – “La vache !” dira Jeanne en découvrant l’animal de la taille d’un camion juste devant nous. Les enfants n’en reviennent pas, nous non plus ! On ne regrette pas le safari !

Arrivée à Sigiriya, on craque, sous la pression des enfants, pour un hotel avec piscine. Un eco-lodge merveilleux avec un accueil chaleureux (Kuwera Eco Lodge). On y pose nos valises pour 1 nuit, mais on serait bien restés quelques jours. On a même oublié de prendre quelques photos.

On se lève tôt le lendemain pour être les premiers à l’ouverture pour l’ascension du rocher de Sigiriya.
L’ouverture est à 7h. Nous y serons ! A fond pour être les premiers !
Bon ben en fait plusieurs personnes ont eu la même idée que nous…
il n’y a quand même pas grand monde, et on évite la chaleur !

Le rocher de Sigirya, haut de 370m, aurait d’abord servi de monastère à des moines bouddhistes.

Lorsque le roi Kassapa pris le pouvoir par la force en tuant son père, il redouta la colère de son frère, l’héritier du trône, qui promit de venger son père. Kassapa quitta alors rapidement Anuradhapura et choisit Sigiriya pour son rocher imposant, planté au milieu d’une plaine, qui donne des allures de forteresse naturelle.
Il fit construire son palais au sommet et aménagea des jardins et un complexe système d’irrigation et de gestion de l’eau permettant l’eau courante pour le roi et sa cours au sommet du rocher.
Pour protéger cette forteresse, une statue de lion immense a était construite avant d’accéder en haut du rocher. Aujourd’hui il ne reste que les pattes….

L’histoire a bien intrigué les enfants qui ont monté les 1200 marches vertigineuses, sans râler !

Nous étions tous ravis de cette ascension ! Belles couleurs ocres, beaux jardins en bas de la forteresse, magnifiques fresques de demoiselles au milieu de la montée, et belle vue à l’arrivée ! Que du bonheur !

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