Nous venons de passer une semaine sur l’île de Malenge dans les Togians. Pas d’internet, pas de téléphone. Déconnectés totalement, ça ressource !!
C’est une expédition d’accéder à l’archipel des Togians sans prendre l’avion. On le lit souvent pour accéder au pays Toraja, mais c’est sans commune mesure avec l’accès aux iles togians.
Après nos 13h+6h de voiture depuis le pays Toraja, nous avons enchainé avec 1h30 de speedboat (initialement 8h en ferry). Dans cette boîte à sardine d’une trentaine de passagers, les enfants ont été dorlotés par les locaux.
Nous avons ensuite trouvé une pirogue de pêcheur pour nous accompagner à notre hôtel sur l’île de Malenge.
2h30 avec un moteur qui faisait un bruit de tondeuse assourdissant ! Le niveau sonore était un vrai supplice pour Elo, mais n’a pas empêché Gaston de caler une sieste.
Mais quels paysages en naviguant au travers de ces îlots quasi vierges et parsemés de villages sur pilotis !
On voyait s’approcher un énorme grain alors que nous étions en plein milieu de l’eau, sur une coquille de noix, avec les 3 enfants et tous nos sacs… on ne faisait pas du tout les fiers, et le regard soucieux du capitaine vers les nuages, a achevé de nous inquiéter !
Arrivée sains et saufs à notre hôtel : le Sandy Bay Resort.
Mer translucide, plage de sable blanc bordée de cocotiers. Le cliché des photos qui vendent du rêve.
Le système de reservation est un peu complexe pour les hôtels ! C’est Eddy du Marina cottages à Ampana (sur le continent) qui se charge des demandes de booking sur l’ile de Malenge, et ensuite une photocopie des réservations navigue avec les pêcheurs. Dans notre cas la dernière mise à jour datait d’un mois !
Au programme, snorkeling, lecture, hamac, et balades.
Pas besoin d’aller bien loin pour en prendre plein la vue en snorkeling.
Juste devant la plage de l’hôtel, on a pu voir : hippocampes, bébés requins à pointe noire, poissons ballons, barracudas, ptites raies, grands poissons aiguille, et vincent a pu croiser un gros napoléon.
Et pour le grand bonheur de Gaston des tas de Bernard l’hermite . A la tombée de la nuit, chasse aux crabes au programme, dont les crabes des cocotiers.
Les enfants ont passé leur sejour avec les 4 enfants de la famille : Oula, Ele, Apang et Kia. Ils se sont éclatés, et nous reposés !!
Jeanne et Josephine se sont régalées à plonger en apnée au contact des enfants de la famille du resort qui sont nés avec des branchies. Gaston quand à lui est frustré avec ses brassards et nous demande d’apprendre à nager.
L’une des grandes particularité des Togians est d’être le seul endroit d’Indonésie ou l’on trouve les 3 grands types de récifs : atolls, barrière de corail et récifs frangeants. Le tout avec 600 espèces de poissons et 500 espèces de mollusques.
Notre déception a quand même été de constater que malgré le caractère isolé de ces iles aux paysages paradisiaques, on retrouve dans l’eau, et on ramasse sur les plages, de nombreux déchets provenant soit des nomades, soit de la côte située à 100km en face. Définitivement et ce depuis le debut du voyage, la gestion des déchets et le recyclage constitue un enjeu majeur en indonesie.
Nous avons pu faire plusieurs excursions avec l’hôtel, toujours accompagnés des copains. Ils ne pouvaient pas se quitter !
Entre autre, une sortie à Jelly fish lake, un lac de méduses non urticantes (apparemment l’un des trois seuls endroits dans le monde). Sensation étonnante de se baigner aux milieu de milliers de boules gélatineuses !
Snorkeling aux reef 1 et 5 (spots de plongée). Tombants magnifiques mais déçus de ne pas avoir croisé davantage de grosses bêtes. Vu la taille des bestioles que ramènent les pêcheurs, elles sont pourtant bien présentes.
Visite d’un village de nomades bajau (gitans et plongeurs des mers) avec une passerelle scabreuse, longue d’un kilomètre au dessus de l’eau.
Nous avions initialement prévu de rester 3 nuits. Nous y serons restés 7 nuits : les copains, la mer à 30 degres, les beaux poissons, et l’espoir de voir d’autres espèces étonnantes.
On sera resté coupé du monde extérieur pour une parenthèse de repos et de tranquillité, rythmée de rencontres entre les arrivées et les départs surprises (néerlandais, brésiliens, anglais, français, allemands,…). Il nous aura fallu de la détermination pour en repartir, sauf pour Elo qui sera contente de quitter le sable et l’eau salée…
Les enfants garderont en memoire tous ces bons moments passés avec Ula, Apang, Elle, Kia et Otto.
Même le travail se faisait en groupe !
On quitte les Togian avec 13h de ferry de nuit pour rejoindre la côte le lendemain à 5h du matin, suivi de 10h de voiture pour rejoindre notre prochaine étape, Tumbak.
Nos bons plans en famille :
Hébergement : Sandy Bay, tenu par une famille du cru, qui connait tous les secrets des environs. Seul Aspan parle anglais. Il nous a accompagné pour la plupart des sorties.
L’avantage par rapport au Sera Beach est d’avoir un accès direct à la plage sans un mur en béton pour les enfants, les fonds sont davantage diversifiés, et il y a une réelle tranquillité sans la densité de touristes. Si besoin le Sera beach est accessible à pied ou à la nage depuis le Sandy Bay en 5 à 10 min, ainsi que Sifa, un centre de plongée.
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